En janvier 2009, l’hebdomadaire L’Action a publié un cahier sur l’économie en 2009, intitulé Vision 2009. On y retrouve plusieurs commentaires sur l’économie et la crise économique qui secoue le monde. Un de ces commentaires a trait à l’achat local, vue comme un des moyens de contrer la crise.
En effet, les chiffres le prouvent: nous sommes désormais en récession. Gestion 8020, Communication 8020 et Vente 8020 consacrent à ce sujet une attention particulière. Celles-ci s’attardent bien plus aux entreprises dans une perspective micro-économique. L’idée de L’Action de l’aborder sous l’angle macro-économique est intéressante. Faisons du pouce sur leur idée.
Qui oserait prétendre que d’acheter les produits fabriqués localement, ou de privilégier les détaillants locaux plutôt que les grandes chaînes, serait néfaste pour l’économie ? Pas nous !
Nous avons eu le privilège, par le passé, de mettre sur pied des campagnes d’achat local, notamment dans le Bas-Saint-Laurent. L’augmentation de l’intensité de l’achat local dans ces municipalités a eu un impact direct sur le niveau d’emploi de même que sur la rentabilité des entreprises. Cependant, un effet important, qui n’est pas économique à première vue, a permis d’ajouter encore plus de valeur à ces campagnes: le sentiment d’appartenance.
Les citoyens des milieux dans lesquels nous avons implanté ces programmes d’achat local ont redécouvert leur milieu de vie. Ils ont découvert qu’on peut trouver de tout dans leur ville, à qualité égale pour un écart de prix pas si grand, après tout. Ils ont aussi ressenti à nouveau un sentiment de fierté, cet orgueil qui fait dire « oui, on a ça chez nous. Pas besoin d’aller ailleurs. En plus, on connaît nos entrepreneurs !».
Cette fierté ne se mesure pas. Cependant, c’est ce sentiment d’appartenance qui permet aux entreprises de créer de la valeur chez nous, car nous croyons en elles et que nous voulons désormais participer à leur succès. Ce support est nécessaire à la croissance économique, surtout en temps de crise.
Achetons local.
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